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d'annexe.
Partie
I
:
La naissance d'un royaume
a) Abdel Aziz Im Saoud

L’histoire commence en 1744, avec
l’apparition d’un prédicateur musulman Mohamed Abdel
Waheb, il s’était donné pour mission de réinstaurer
un islam pure dans la péninsule arabique, la terre
natale du Prophète,il partit donc avec cette
intention. Quelque temps plus tard il gagna le
soutien de Mohamed Al Saoud, chef déjà d’une tribu
guerrière. De cette alliance, naquit le 1er
état jamais apparu au coeur du désert arabique.
Fragile cet état sombra dans le KO, avant de
s’effondrer un siècle plus tard.

En 1902 Abdel Aziz Im Saoud arrière
arrière petit fils du fondateur du 1er
royaume et une quarantaine de ses proches, partirent
à la reconquête du désert avec pour ambition de
restaurer la gloire de ses ancêtres, il devait
d’abord capturer Riad, la capital. Il avait de
grande ambition pour ce pays, il voulait en faire
une nation, un état semblable à d’autre états ,
qu’il est des hôpitaux, des routes, des écoles, des
industrie, tous les attributs d’un état modernes et
qu’il trouve sa place parmi les autres nations. Il
voulait devenir un acteur sur la scène
internationale. Pour conquérir toute la péninsule,
il renoua avec l’alliance de son ancêtre, il lia son
sort à celui des Irwan, des bédouins adeptes du
wahhabisme.

Une fois à la conquête, plus rien ne
les arrêtaient, c’est même grâce à eux que province
après province, Abdel Aziz Im Saoud conquit ce vaste
territoire désertique. Il rêvait de s’emparer de
Hidjaz, le long de la mer rouge et de sa capital la
Mecque. Le lieu Saint de l’islam serait le plus
beaux joyaux de sa couronne. En 1926, les Irwan
occupèrent la grande mosquée de la Mecque. Cette
conquête du plus haut lieu de l’islam fut décisive.
b) L'Arabie Saoudite un
nouvel état
En 1932 il donne au pays le nom de sa
famille, l’Arabie Saoudite est officiellement née.
Maintenir uni ce désert de tribus, n’est pas chose
facile. Abdel Aziz adopta la stratégie du mariage,
le roi épouse l’une des filles de chacun des chefs
de tribu. Il eu de cette façon 45 fils légitimes,
tous les rois qui se sont succédés depuis, sont les
fils du fondateur.
Il fallait beaucoup d’argent pour
construire un état en partant du sable. Les seuls
revenus du royaume provenaient d’une taxe prélevée
des pèlerins qui se rendaient à la Mecque. Le roi
Abdel Aziz savait que ses voisins Iraniens et
koweïtien avaient découvert du pétrole et qu’ils en
tirés de grandes richesses. Mais l’exploitation du
pétrole comporté des risques, la seule façon d’en
tirer des bénéfices, était d’ouvrir les portes à des
compagnies étrangères.
En 1933 les 1er compagnies
étrangères commencèrent à prospecter le sous-sol du
royaume. Les britanniques, les japonais et bien
d’autres se dirent intéressés, mais les américains
étaient les 1er à mettre de l’argent sur
la table.L’Arabian
American Oil Company ou ARAMCO
fut crée en 1933, dont le but était de prospecter et
de commercialiser le pétrole Saoudien, elle avait
pour actionnaire les quatre plus puissantes sociétés
pétrolière des États-unis.
Avant 1945 l’administration
américaine ne classée pas l’accès au pétrole bon
marché comme un objectif
essentiel,
mais la 2nd guerre mondiale, changea bien
des choses. Quand elle prit fin, le pétrole avait
était ajouté à la liste des priorités de sécurité
nationale des États-unis. Franklin Roosevelt président
des États-unis à l’époque, considérait la monarchie
Saoudienne comme un allié important et qu’il
fallait soigner. Après quelques échanges
d’amabilités, Abdel Aziz et Roosevelt passèrent aux
choses sérieuses. Avec trois sujets essentiels : le
pétrole, la signature d’un bail pour une base
militaire sur le golf persique et la question
délicate de la Palestine. Mais avant tout Abdel Aziz
pensait à la sécurité de son royaume il
demanda aux état unis de l’aider militairement,
d’équiper et d’entraîner son armée. En contre
partie, le roi promis aux américains qu’ils
pourraient toujours s’approvisionner en pétrole
Saoudien. Le roi Abdel Aziz et le président
Roosevelt confirmèrent leurs engagements réciproques
par un échange de lettre, dans laquelle Roosevelt
disait :
« Je m’engage vis-à-vis de vous à ne
rien entreprendre en ma qualité de président des
États-unis qui puisse être considéré comme hostile
au peuple arabe ». Mais Roosevelt mourut peu après
avoir écrit cette lettre. Harry Truman lui succéda.
2 Ans après, les Nations Unis se réunirent pour
discuter du projet de partition de la Palestine,
encor sous mondât britannique. Le prince Faysal, le
second fils du roi Abdel Aziz partit à New York avec
la conviction que Truman respecterait l’engagement
de Roosevelt. Le prince en discuta avec George
Marchal un des principaux collaborateurs du nouveau
président. Le prince Faysal contait sur la promesse
faite par Marchal, à savoir que les États-unis
interviendraient aux prés de l’organisation de
Nations Unis pour que la création d’un état
israélien ne soit pas votée et qu’une autre solution
serait trouvée, mais les États-unis n’ont pas
respecté leur engagement. Quand la création de
l’état d’Israël fut annoncée, les États Unis furent
les 1ers à lui apporter leur soutien.
Mais à ce moment la, son père Abdel
Aziz avait d’autres priorités en tête, qui étaient
de protéger son royaume contre toute agression
extérieure. Il se sentait menacé par des éléments
hostiles tout autour du royaume, convoyant ses
richesses, contant sur ses faiblesses internes et
sur ses moyens de défenses limitées, et il
souhaitait obtenir la protection des pays puissants,
ses regards se sont tournés autour des États-unis.
Alors âgé de 70 ans le roi avait
réalisé son rêve, il avait reconstitué le royaume de
ses ancêtres, il en avait garantie sa sécurité. Dés
1952 le roi vieillissant avait commencé à déléguer
ses fonctions à ses fils. Le prince Saoud l’aîné qui
avait combattu à ses cotés avait un rapport
privilégié avec toutes les tribus du royaume, il
s’occupait des affaires intérieures. Son frère cadet
Faysal était ministre des affaires étrangère.
Lorsque Abdel Aziz mourut son fils Saoud prit sa
place. La situation financière était difficile, mais
le roi Saoud pouvait toujours conter sur ses amis
américains de l’ARAMCO pour lui assurer ses
finances.

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